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Joli post par thibault.

On est à mi-chemin d’un pont de 4 jours en plein mois de Juillet et je me retrouve chez moi, seul et le moral en berne car c’est ni là, ni seul que je pensais poursuivre ce long weekend. Il y a des moments dans la vie ou rien ne se passe comme on l’aurait voulu, souhaité, espéré ou encore rêvé… En plus j’ai l’impression que tout le monde s’y met, la télé me propose le tour de France et ma radio préférée l’intégrale de Coldplay. Vous-voulez que je me pende, c’est çà ? Désolé, mais faudra attendre un peu, se pendre au mois de Juillet est au-dessus de mes forces. A la rigueur un mardi 7 Novembre quand rien ne va, qu’il pleut et qu’il fait froid, je ne dis pas ! Bref, quand c’est comme çà, dans ces moments là il faut se rabattre sur des valeurs sûres, et la pêche en est une pour moi… J’appelle donc mon pote Fred qui vient de rejoindre John sur les rives du mythique lac de Capot Guilbert. John nous a sorti une jolie commune, bien joué l’ami, c’est ton lac ! Fred étant juste de passage, on se met d’accord pour que je puisse passer chez lui récupérer ma part des fameuses billes Belges qu’on a commandées sur le net il y a quelques jours… par contre se sera seul que j’irai à la pêche car Fred ne m’accompagnera pas et Capot Guilbert m’a toujours fait sentir qu’il ne m’aimait pas, et je crois que c’est bien réciproque !
Je suis maintenant chez Fred, la voiture est chargée à bloc, j’ai des billes fraîches pour mes poissons préférés, me reste plus qu’à trouver une destination.

On est à mi-chemin d’un pont de 4 jours en plein mois de Juillet et je me retrouve chez moi, seul et le moral en berne car c’est ni là, ni seul que je pensais poursuivre ce long weekend. Il y a des moments dans la vie ou rien ne se passe comme on l’aurait voulu, souhaité, espéré ou encore rêvé… En plus j’ai l’impression que tout le monde s’y met, la télé me propose le tour de France et ma radio préférée l’intégrale de Coldplay. Vous-voulez que je me pende, c’est çà ? Désolé, mais faudra attendre un peu, se pendre au mois de Juillet est au-dessus de mes forces. A la rigueur un mardi 7 Novembre quand rien ne va, qu’il pleut et qu’il fait froid, je ne dis pas ! Bref, quand c’est comme çà, dans ces moments là il faut se rabattre sur des valeurs sûres, et la pêche en est une pour moi… J’appelle donc mon pote Fred qui vient de rejoindre John sur les rives du mythique lac de Capot Guilbert. John nous a sorti une jolie commune, bien joué l’ami, c’est ton lac ! Fred étant juste de passage, on se met d’accord pour que je puisse passer chez lui récupérer ma part des fameuses billes Belges qu’on a commandées sur le net il y a quelques jours… par contre se sera seul que j’irai à la pêche car Fred ne m’accompagnera pas et Capot Guilbert m’a toujours fait sentir qu’il ne m’aimait pas, et je crois que c’est bien réciproque !

Je suis maintenant chez Fred, la voiture est chargée à bloc, j’ai des billes fraîches pour mes poissons préférés, me reste plus qu’à trouver une destination.

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C’est un long weekend d’été qui me laisse à penser que les secteurs de nuits seront blindés. Et puis mon petit moral me dit que : se retrouver sur un poste à 30m à gauche de Bernard qui descend 19 pastis entre 19h00 et 19h12 pour ensuite venir me saouler avec ses « j’ai tout vu, j’ai tout fait » et 50m à droite de Jean-René qui a la nostalgie de «  çà mordait mieux avant » ; çà finirait par m’achever… C’est donc vers du hors-secteur dans les Deux-Sèvres que mon choix s’oriente, loin de toute pression de pêche et surtout au calme. En suivant les explications de Fred j’arrive à destination mais là stupeur, un carpiste est en place ! Pour vous aidez à mieux le cerner, je l’appellerai Jean-Bernard car c’est à lui seul un condensé de Jean-René et Bernard. S’en suit une discussion de sourd ou il me fait comprendre que c’est son endroit, que la pêche de nuit devrait être interdite partout et que lui ne pêche que de jour, que les jeunes carpistes sont tous des trafiquants potentiels, que c’était mieux avant blablabla. Je ne peux m’empêcher de lui exposer ma vision des faits : si le trafic de carpe existe c’est parce qu’il n’y pas assez de secteur de nuit justement. Pas assez d’offre (de secteur) pour trop de demande (de plus en plus de carpistes) poussant les gens à fuir les secteurs de nuit saturés pour dans leur grande majorité rejoindre des privés. Ces mêmes privés qui pour attirer du monde, et vite, se doivent d’afficher des poissons records dans leurs eaux, et c’est malheureusement grâce au trafic qu’ils arrivent à leur fin. En somme, si on ouvrait toutes les eaux de 2è catégorie en pêche de nuit il y aurait moins de demande pour les privés, donc moins de trafic, c’est mathématique ! Mais  Jean-Bernard n’en a cure, pour lui il faut tout interdire et surtout punir la majorité pour une minorité de faits… C’est grâce à des mecs comme lui que Jean-Pierre Pernot présente toujours le 13h ou inversement, mais à vrai dire je ne sais pas qui est source d’inspiration pour l’autre. Enfin, avant de partir JB ne manque pas de me rappeler que la garderie rôde en ce moment et qu’ils ne rigolent pas avec au programme amende, saisi de matos, du véhicule pour celui qui se fera prendre… Du déjà-vu, ou plutôt entendu, hein Fred ?!

Je crois que je m’égare un peu dans ce récit, revenons-en à nos moutons. L’endroit est grand, donc je vais chercher un autre accès, et je finis par trouver un petit chemin à l’abri des regards qui accède à l’eau. Je décharge la voiture au plus vite puis vais la garer à un endroit qui m’à l’air sûr. Comme d’habitude, un bon 1/4h de sueur pour pomper et pomper encore jusqu’à ce que le boat soit prêt à m’accueillir moi et mon matos.

Enfin, çà y est, c’est parti, je suis prêt pour la prochaine étape qui sera de trouver un poste.  Pas facile, je connais très peu l’endroit et de souvenir il est peu accueillant. Le jeu consiste à trouver une trouée dans la forêt, je ne demande pas grand-chose, juste un peu d’espace dans cette végétation luxuriante. Se sera chose faite après 20 minutes de bateau, un endroit juste comme il faut, au milieu de nul part loin de Jean-René et Bernard. En fait, l’endroit est parfait j’ai juste l’espace nécessaire pour installer mon campement dans le sous-bois, invisible depuis l’eau ce qui est bien le but recherché.

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Il est 18h et je décide de me vider une bière bien méritée avant d’attaquer le repérage de mon terrain de jeu. Et là, c’est le drame… en ouvrant mon sac glacière je m’aperçois que j’ai oublié la bouffe, on appelle çà faire une Tibo. En fouillant un peu dans mon sac, je trouve une boite de sardine et un paquet de gâteaux entamé de ma dernière session. Sachant que j’ai juste avalé un petit déj’ depuis ce matin, çà risque d’être léger pour 2 jours et dans ces moments là… Bref, je n’ai pas changé d’avis me pendre au mois de Juillet n’est toujours pas dans mes projets. Alors qu’importe, j’ai des bières pour moi, des billes fraîches et du Frolic pour les Fishs, c’est bien là l’essentiel.

Il est maintenant temps de grimper dans le Zod, afin de passer au peigne fin ma zone de pêche. Je pars donc pour 1 bonne heure d’échosondage canne en main pour aussi tâter le fond. Je me rends assez vite compte que tout se passe en face, devant moi j’ai une pente douce puisqu’à 30m j’ai toujours à peine 1,5m d’eau qui plus est de vase à priori à part les tout premiers mètres qui ont l’air plus durs, du gravier je dirais. En face, ce n’est pas la même histoire, une jolie falaise avec une première marche qui tombe à environ 1,5m pour plonger ensuite très vite à 4m de fond. Je trouverai un petit trou à 2,3 au milieu de cette marche de 1,5m qui accueillera un premier montage à 150m sur ma gauche. Puis une petite plage un peu plus en face de moi qui rompt avec les parois abrupt de la falaise accueillera un 2è montage. Enfin pile en face de moi au niveau de la marche, une souche ressort et verra mon 3è montage s’y déposer. La 4è canne sera placée en bordure de mon côté à 5m du bord et une vingtaine de mètres sur ma droite reposant sur le gravier.

Tous mes montages sont eschés en bonhomme de neige, pop-up blanche et bille Redliver, sauf la canne en bordure qui pêchera avec un Frolic pris en sandwich entre une ½ pop-up et une ½ bille dense, faut essayer ! Tous ces montages seront accompagnés d’une chaussette soluble remplie de Frolic et billes coupées en morceaux.

Voilà, il est 20h et l’attente peut commencer. Je vide une bière ou 2 et évidemment le temps passant, il commence à faire faim. Allez, paye tes sardines ! Et puis soyons fous, je m’offre le luxe de 2 Granolas en dessert… Huuum, very nice !

La nuit se rapproche et toujours peu de signe d’activité dans le secteur, pas de saut, rien de bien rassurant, alors je décide de poursuivre la discussion avec mes 1664.

22h00 passé, je suis perdu dans mes pensées l’esprit embrumé par la fumée marocaine quand 2 bips sur ma canne de gauche me rappellent à l’ordre. Je lâche tout ce que j’ai dans les mains et me rapproche des cannes, c’est fou comme on peut retrouver très vite toute lucidité dans ces moments là… et puis çà y est çà déroule, lentement, très lentement mais surement. Comme de coutume je me saisis de la canne et ferre, mais tout de suite j’ai cette désagréable sensation du fil qui frotte, bloqué, coincé, bref je suis tanké. Ni une ni deux je saute dans le zod pour remédier à la situation et je progresse doucement vers le fish, quand, à peine après avoir fait 50m, je vous le donne dans le mille, çà se met à dérouler dur dans mon dos. Ah quel grand moment de solitude ! C’est la canne de la souche qui vu le son émis par le Delkim me dit qu’un fish vient de partir comme un avion. Ok, pas de panique, 1ère arrivée, 1ère servie je continue donc mon chemin pour essayer de détanker ce 1er poisson. J’arrive enfin à l’aplomb du fish et bizarrement je suis pleine eau, comment ai-je pu me tanker ici dans la vase, mystère ? Je tire à gauche, à droite et très vite la ligne se libère accompagnée d’un retentissant « Yes ! ». S’engage alors le combat, le fish est pas nerveux, mais je sens que c’est lourd, il sonde pour coller le fond et ne veut pas se montrer. Il passe à gauche, à droite puis sous le bateau, sans prendre de fil plus que çà, mais ne se montre toujours pas. Ma Vantage 3lbs1/2 est cintrée en deux à chaque fois que le fish essaye de sonder, c’est un combat tout en tension, sans rush, cela ressemble plutôt une épreuve de force entre lui et moi. Çà fait maintenant presque 15 minutes que j’ai quitté la berge, c’est dur, c’est long mais tellement bon ! (çà me rappelle quelque chose, çà ;) ) Puis, enfin le voilà qui perce la surface et confirme mes impressions, c’est du lourd et je ne peux m’empêcher de lâcher un nouveau « Yes » très vite réprimé par un « déconne pas Tibo, déconne pas Tibo ! ». Allez un dernier effort, épuisette à bout de bras tendu j’arrive à le faire basculer à l’intérieur du filet et de lâcher un dernier « Yes !» que même Jean-Bernard à 2 km d’ici à du entendre ! Il est temps de regagner la berge après avoir hissé mon steak à bord non sans mal. Je m’empresse d’aller voir l’étendue des dégâts sur ma 2è déroule et m’aperçois vite qu’il n’y a plus rien au bout, tant pis, on ne peut pas gagner à tous les coups.

Je retourne donc m’occuper de madame qui m’attend sagement enfermée dans le tapis de réception et entame la pesée qui se soldera par un joli 19,5kg.

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Voilà çà c’est fait, je ne peux m’empêcher d’arborer un sourire niais, et je sais que c’est pour ces moments là… ou l’adrénaline et le doute font très vite place à une joie immense que j’ai choisi cette passion. Le seul grand regret est de n’avoir pu partager ce moment avec mon pote Fred, alors je m’empresse de l’appeler pour partager la nouvelle, lui qui a finalement décidé de rejoindre les berges d’un privé pour 24h aura  aussi su sortir de jolis fishs, bien joué amigo !  Même chose pour Daoud, mon compère de pêche du 7 – 8 qui m’annonce aussi qu’il sort d’une belle session en étang, pas de doute c’est le 14 Juillet de la déroule !!

Minuit passé, l’excitation fait maintenant place à la fatigue et je regagne donc mon Bedchair pour un peu de repos bien mérité. Très vite je tombe dans un profond sommeil, bercé par les bruits de la nature d’ordinaire un peu inquiétants mais ce soir si rassurants. 4h00 du matin, perdu dans le monde des rêves je suis brutalement rappelé à l’ordre par mon Delkim qui hurle à la mort. Vu la déroule, çà sent bon le Pin’s commune, et j’ai du mal à émerger car j’ai un premier combat à gagner celui de l’enfilage des Waders ! Après une bonne minute de lutte avec moi-même je parviens à ferrer ce poisson qui est loin, très loin car c’est encore ma canne la plus loin, celle de gauche qui a déroulée. Bonne nouvelle je n’ai pas l’air tanké pour une fois et çà vient gentiment sans que je sache vraiment à qui j’ai affaire. Oui mais voilà, après avoir finalement récupérer les 150m de nylon qui nous séparaient, elle est maintenant toute proche et pas décidée du tout à rentrer dans l’épuisette. Elle me livre un super combat me reprenant aisément 10m par ci, 10m par là pour finalement se rendre après 10 minutes de lutte intense. C’est en regardant au fond de l’épuisette que je comprends mieux le pourquoi d’une telle résistance. Il s’agit d’une superbe carpe miroir sauvage, toute en longueur et taillée pour le combat, gabarit bien différent du cochon d’eau douce piqué quelques heures auparavant. Elle frôlera les 12kg sur le peson et je lui donne volontiers rendez-vous dans quelques kilos car c’est vrai plaisir de combattre un tel poisson!

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Je retourne finir ma nuit, mais pas longtemps puisque je refais surface vers 6h15 au lever du jour afin de retendre mes lignes. Et je ne suis pas au bout de mes surprises car après avoir fait quelques mètres en bateau je tombe nez à nez avec 2 pêcheurs sur leur barque qui rôdent sur mon coup. J’ai la tête dans le c** et il me faut quelques minutes avant de comprendre qu’il s’agit de carpistes qui ont débarqués à 5h ce matin afin de passer la journée. On est tous un peu gênés, eux car ils sont sur mon coup et ne m’ont pas vu en arrivant, et moi car j’ai du mal à dissimuler que je viens de passer la nuit ici ! Après quelques échanges je m’aperçois que je n’ai pas à faire aux cousins de Jean-Bernard, mais plutôt à de jeunes passionnés comme moi qui de surcroit connaissent bien les lieux et sont nullement surpris de mes prises. Çà fait plaisir de croiser des gens comme çà au bord de l’eau et même si la pression de pêche accrue d’un coup n’est pas de bon augure pour la suite, je ne me plains pas car de mon côté j’ai fais ma pêche !

Le reste de la session sera calme, très calme, rien de mon côté, rien du leur, mais l’essentiel est fait, la bredouille est sauvée et bien sauvée, les émotions se sont bousculées, tout le weekend d’ailleurs en ce qui me concerne. Et c’est bien pour ces moments là que je reviens inlassablement au bord de l’eau, parce que la pêche c’est comme la vie, cela n’a rien d’une science exacte, il faut savoir se remettre en question toujours et encore pour pouvoir tourner les désillusions et déceptions en moment de bonheur.

Il est maintenant temps pour moi de rentrer et encore une fois je finirais le périple à la rame, faute de batteries conséquentes. Çà devient une vrai habitude ces temps-ci chez moi, ramer et ramer encore.

A bientôt pour la prochaine session, et promis Fred cette fois c’est moi qui te prendrais en photo !

En attendant, je vous invite à checker un premier essai vidéo :

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24h hors secteur, c’est assez motivant quand même!!!

allez, c partit pour une micro session hors secteur pas loin de chez moi!!! en compagnie de tibo, on pars un peu a l’arrache, mais pas grave, on verra bien!!!
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petite session au mois de mars a la bultière!!!

ça y est on est vendredi, et c’est reparti pour un ptit we au bord de l’eau. Les conditions climatiques annoncées sont plus que mitigées, au programme, averses orageuses, vent assez fort, températures négatives, et un peu de soleil malgré tout. Mais tampis, rien ne nous arrètent, on est des fous avant tout!!! Arrivé aux Permoulières, le vent annoncé est bel et bien là, et je commence à me poser la question si c’est bien sérieux de partir en bateau, mais c’est pas ça qui va me retenir. C’est partit, le bateau est chargé, Timba est a bord, on se lance…ça tangue pas mal, je fais pas trop le malin et je reste sérieux pour pas virer le zodiac. Le poste que je souhaitais reste dispo, c’est de la balle, et je suis très confiant. Surtout que la première nuit va se passer en solo, donc je risque pas de faire de bruit et je pourrais pécher les bordures sans crainte d’effrayer le poisson. Vu les conditions et la pluie qui commence, je m’installe assez rapidement, et je vais pécher sans passer l’echosondeur. J’amorce assez lourd sur une large surface, les cannes sont tendues chacune avec une chaussette, plus qu’a attendre… Pour me mettre en condition, je me fais ma première clope et je me pose a l’abri sous le parapluie!!!
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il est unique, c’est le roi de capot guibert!!!!

mais on peut pas lui enlever le mérite de poser avec des beaux poissons de la bultière!!!
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